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Chronik room

9 juin 2015

Test blu-ray - FURY

 

FURY

 

 

FURY 

Acteurs : Brad Pitt - Shia LaBeouf - Jon Bernthal - Michael Pena - Logan Lerman ...

Réalisateur : David Ayer.

Scénariste : David Ayer.

Durée : 134 minutes.

Budget : 68 millions $.

Box office : 212 millions $.

Sortie ciné : 22 octobre 2014.

Sortie blu-ray : 23 février 2015.

M6 video.

Résumé

Avril 1945. Les Alliés envahissent l'Allemagne et font route vers Berlin. A bord d’un tank Sherman, le sergent Wardaddy et ses quatre hommes sont aux premiers rangs de cette ultime offensive...

Avis sur le film

Les films de guerre ayant un tank pour élément central du récit se comptent finalement sur les doigts d'une main : le superbe LA BETE DE GUERRE de Kevin Reynolds en 1987...et le moins connu mais non moins excellent LEBANON en 2009 (ours d'or à Venise)...et puis c'est tout. La période choisie, fin de la guerre, a également été assez peu exploitée au cinéma. David Ayer disposait donc d'un terrain à peine défriché pour donner vie à son film. 

L'ambiance crépusculaire de la fin de conflit est très bien rendue. Les visages sont boueux et fatigués. Les hommes ont perdu leurs espoirs et leurs illusions. Le discours sur la guerre, quoiqu'un peu convenu, reste donc tout a fait intelligible. Le traitement des personnages n'échappe pas aux poncifs habituels du film de guerre. Brad Pitt livre une composition honnête mais finalement sans surprise en chef de tank patriarcal. Ses compagnons d'armes ne font pas dans la nouveauté non plus : le bleu, la brute au grand coeur, le mec posé, et même le chicanos ! Mais ils ont le mérite d'être bien campés par des acteurs solides comme Jon Bernthal (THE WALKING DEAD), Logan Lerman (LE MONDE DE CHARLIE - NOE) ou Michael Pena (déjà avec David Ayer sur END OF WATCH). Celui qui surprend vraiment, c'est Shia LaBeouf (TRANSFORMERS entre autres). Très juste, c'est le seul à susciter une réelle empathie pour son personnage. Il faut dire qu'il l'a joué façon Actor's Studio, refusant de se laver pendant un mois, s'arrachant une dent (!)  et se mutilant le visage pour que ses cicatrices aient l'air plus vraies ! En tout cas, ses efforts payent car le résultat à l'écran est extrêmement crédible. 

Le problème majeur de FURY est ailleurs. Le réalisateurr a voulu rendre son métrage le plus réaliste possible, il insiste d'ailleurs beaucoup sur ce point dans les bonus du blu-ray. Il n'y a rien à redire sur les conditions de (sur)vie de ces hommes, notamment à l'intérieur du blindé. C'est documenté et bien retranscrit à l'écran. Mais force est de constater qu'Ayer n'a pas appliqué cette rigueur toute militaire à ses scènes d'action. Le premier combat entre chars américains et canons allemands laisse un peu perplexe avec ses tirs dignes de LA GUERRE DES ETOILES. Mais ce n'est rien comparé à la dernière saillie guerrière du film. Incongrue...invraisemblable...en complet décalage avec la volonté de son chef d'orchestre, elle laisse un gout amer de beau gâchis. C'est d'autant plus dommage que la dernière scène s'avère une bien jolie conclusion.

FURY reste donc une oeuvre intéressante mais imparfaite, finalement assez loin de concurrencer les (courtes) références du genre. 

Note 

6/10.

Image et son

Techniquement, on tient là un blu-ray irréprochable.

Le film n'a pas été tourné en numérique mais avec des caméras traditionnelles 35 mn. Il en résulte une certaine granulation qui sied pourtant bien au métrage. L'image restitue à merveille les tons gris-vert voulus par le réalisateur. L'expérience visuelle flatte les rétines.

Côté son, on se doutait bien qu'on aurait affaire à du lourd et on n'est pas déçu. Ca fuse de toutes part lors de scènes guerrières phoniquement gargantuesques. Le caisson de basse est notamment mis a rude épreuve. Du grand spectacle.

Bonus

Des bonus sympas qui donnent un bon aperçu des différents aspects du métrage.

Journal de combat de David Ayer : une bonne immersion dans des conditions de tournage difficiles (17 minutes).

Frères de sang : retour sur la franche camarederie qui a réfgné durant le tournage (11 mnutes).

Mater la bête : focus sur l'utilisation des chars (11 minutes).

Soldats blindés - Les vrais hommes dans les Sherman : parole est donnée aux vétérrans encore vivants (12 minutes). 

Galerie d'images.

 

 

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11 mars 2015

Test blu-ray - DALLAS BUYERS CLUB

DALLAS BUYERS CLUB

DALLAS BUYERS CLUB

Acteurs : Matthew McConaughey - Jared Leto - Jennifer Garner...

Réalisateur : Jean-Marc Vallée.

Scénaristes : Craig Borten - Melisa Wallack.

Durée : 115 minutes.

Budget : 5,5 millions $.

Box office : 55,2 millions $.

Sortie ciné : 22 janvier 2014.

Sortie blu-ray : 4 juin 2014.

TF1 Vidéo.

Résumé

1986, Dallas, Texas, une histoire vraie. Ron Woodroof a 35 ans, des bottes, un Stetson, c'est un cow-boy, un vrai. Sa vie : sexe, drogue et rodéo. Tout bascule quand, diagnostiqué séropositif, il lui reste 30 jours à vivre. Révolté par l'impuissance du corps médical, il recourt à des traitements alternatifs non officiels. Au fil du temps, il rassemble d'autres malades en quête de guérison : le Dallas Buyers Club est né. Mais son succès gêne, Ron doit s'engager dans une bataille contre les laboratoires et les autorités fédérales. C'est son combat pour une nouvelle cause... et pour sa propre vie.

Avis sur le film

Avec sobriété, le film nous raconte le combat d'un homme acculé contre une administration rigide et dépassée et une industrie pharmaceutique toute puissante. Mais aussi contre lui même et ses préjugés homophobes.  Il parvient à retranscire avec force son parcours : de l'incrédulité à  la rage de vivre, de l'intolérance à l'ouverture progressive aux autres. Sans jugement et leçon de morale. Et non sans quelques inattendues et jolies pointes d'humour d'ailleurs. La mise en scène de Jean-Marc Vallée s'efface judicieusement derrière le récit et les protagonistes. 

L'oeuvre consacre ainsi le retour au premier plan de Matthew McConaughey, qui après LA DEFENSE LINCOLN (chroniqué sur le blog), MAGIC MIKE ou encore MUD, nous montre une nouvelle fois toute l'étendue de son talent retrouvé. Son partenaire Jared Leto est tout aussi magistral dans le rôle du transexuel Rayon, après une longue absence des plateaux pour se consacrer à son groupe 30 SECONDS TO MARS. Les deux hommes se sont totalement investis en perdant chacun une vingtaine de kilos chacun. Ils réussissent à créer de l'empathie et de la proximité avec des individus aux caracteres pourtant complexes voire déplaisants au début du film. Ils portent le film sur leurs épaules et ont chacun été légitimement  recompensés par un oscar.

Une interprétation inoubliable, un traitement intelligent et subtil...un grand film...tout simplement.

Note

10/10.

Image et son

Le réalisateur et son équipe ont pris le parti pris de ne pas utiliser d'éclairage artificiel, 

Deux pistes 5.1 DTS HD en VF et VO. Des pistes assez sages mais le métrage ne se prête guère à une profusion de décibels et d'effets.

Bonus

On aurait vraiment aimé des bonus plus conséquents, avec pourquoi pas un documentaire sur le vrai de Ron Woodroof. 

Making of de 15 minutes où les deux acteurs principaux parlent avec passion de leurs personnages.

3 petites scènes coupées

 

 

 

10 mars 2015

Test blu-ray - ALL THE BOYS LOVE MANDY LANE

 

ALL-THE-BOYS-LOVE-MANDY-LANE

 

ALL THE BOYS LOVE MANDY LANE

 

Acteurs : Amber Heard - Michael Welch - Anson Mount...

Réalisateur : Jonathan Levine.

Scénariste : Jacob Forman.

Budget : 750 000 $.

Box office : 1,8 millions $.

Durée : 90 minutes.

2006.  Inédit en salles.

Sortie blu-ray : 3 aout 2010.

Wild Side. 

Résumé

Mandy Lane. Belle. Pure et innocente. Depuis le début de l'année scolaire, tous les garçons ont cherché à la conquérir. Chloe et Red invitent Mandy à passer le week-end dans un ranch familial.  Pour Mandy, c'est une opportunité de se faire de nouveaux amis. Pour les garçons présents, une chance unique de la côtoyer.

Avis sur le film 

ALL THE BOYS LOVE MANDY LANE a mis du temps à arriver jusqu'à nous. Le film date en effet de 2006 et on se demande bien pourquoi il n'a pas connu de distribution en salle ou en video avant....mais mieux vaut tard que jamais.

Dès les premières séquences, on est absorbé par une atmosphère étrange, renforcée par une B.O judicieuse. Cette ambiance doit beaucoup à l'intéprétation d'Amber Heard ( Never back down-Zombieland-Le beau-père...), tout simplement hypnotisante dans le rôle titre. Le reste du casting arrive également à tirer le meilleur de personnages à priori déjà vus et revus (la fille facile, le beau gosse...), mais finalement bien plus complexes qu'ils n'en ont l'air.

Le réalisateur fait preuve d'une belle maîtrise technique. Il prend le temps d'installer son histoire et ses personnages. Le rythme est d'ailleurs assez lent, ce qui n'empêche pas de suivre le récit avec intérêt jusqu'au dénouement, très réussi.

Une formidable découverte que ce film, bien au dessus de la production actuelle du genre, pollué par les remakes et suites sans intérêt. 

Note 

8,5/10.

Image et son 

Il est évident que ce film, tourné pour un budget de 750 000 dollars, ne peut rivaliser avec les grosses productions actuelles. Néanmoins,ce Blu-ray propose une image superbe. Elle fait parfois penser au remake de MASSACRE A LA TRONCONNEUSE réalisé par Marcus Nispel en 2003. Les nombreux effets passent bien (filtres-surexpositions...). Du bon travail.  

Niveau son, nous avons le droit à deux pistes DTS HD Master Audio. Elles sont toutes deux excellentes avec une bonne dynamique (coups de feu redoutables ! ). Le doublage français est très correct pour un inédit. Un poil plus d'ambiance en VO tout de même. Encore une fois du bon travail de la part de l'éditeur.

Bonus

2 interviews en bonus. Une de l'actrice principale Amber Heard, crispante et manièrée. 26 minutes un peu longuettes.

Une seconde du réalisateur, beaucoup plus intéréssante. Il revient sur la génèse du film et ses influences, on sent toute la passion qui anime le bonhomme. 14 minutes qui passent trop vite. On aurait aimé un petit commentaire audio. Des bonus un peu décevants donc.

A noter  que le boitier du blu-ray se pare d'un joli rouge de circonstance.

 

10 mars 2015

Test blu-ray - DON JON

 

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DON JON

Scénariste : Joseph Gordon-Levitt.

Réalisateur : Joseph Gordon-Levitt.

Acteurs : Joseph Gordon-Levitt - Scarlett Johansson - Julianne Moore - Tony Danza - Glenne Headly...

Durée : 90 minutes.

Sortie ciné : 25 décembre 2013.

Sortie blu-ray : 25 avril 2014.

France Télévisions Distribution.

Résumé

Jon Martello, beau gosse, hante les boîtes de nuit où il séduit tant de jeunes femmes que ses amis l’appellent "Don Jon". Mais le vrai truc de Jon, c’est de se masturber compulsivement devant des pornos dénichés grâce à son ordinateur. Un jour, il rencontre la superbe Barbara qui, bien que séduite, se refuse à lui. Jon découvre peu à peu que Barbara entend façonner leur histoire comme une comédie romantique hollywoodienne… 

Avis sur le film

"Dans la vie...y a que quelques trucs auxquels je tiens vraiment...mon corps...mon appart...ma caisse...ma famille...mon église...mes potes...mes nanas...et...mon porno...". Avec un tel postulat de départ, le premier film de l'acteur Joseph Gordon-Levitt suscitait une vraie curiosité . L'addiction au porno était un sujet casse gueule. Gordon-Levitt a d'abord l'intelligence de rester relativement sobre dans la représentation du sexe. Amis voyeurs passez donc votre chemin. Il parvient  à livrer une analyse pertinente sur la place du sexe dans la vie et dans la relation amoureuse. Il trouve le ton juste pour nous embarquer tout au long du métrage,  entre humour, réflexion et romantisme.

Acteur à la filmographie impressionnante (BRICK - 500 JOURS ENSEMBLE - THE DARK KNIGHT RISES - INCEPTION...), Gordon-Levitt  a sans doute profiter pleinement des conseils des grands réalisateurs cotoyés.Outre quelques bonnes idées de mise en scène, on retiendra surtout l'énorme travail sur la musique (voir les bonus), le rythme et le montage.

Les comédiens se mettent au diapason. De Scarlett Johansson, gentiment détestable, à Julianne Moore toujours aussi sublime...ils sont tous excellents. Et quelle brillante idée d'avoir ressorti Tony Danza (MADAME EST SERVIE !) du placard.

Sans doute pas le film de l'année mais un petit film vraiment fun , décompléxé et intelligent.

Note

8,5/10

Image et son

Un blu-ray correct niveau image mais rien de transcendant non plus. On est clairement pas dans le haut du panier du support. Les couleurs sont vives (ah le pyjama rose de Scarlett !) mais le grain est assez présent notamment dans les scènes nocturnes. Le petit budget du film (6 millions de dollars) nous oblige à l'indulgence.

Aucune subtilité au niveau du son. Des pistes très frontales et directes avec peu d'effets arrières. La musique a une place importante dans le film et est souvent mise en valeur. Mais il faut souvent jouer de la télécommande pour équilibrer les deux.

Bonus

Quatre petits modules. Al'image du film, courts et sympas.

Making of : un titre bien large pour cette featurette (6 minutes).

Génèse du film : un intéressant module qui nous en dit plus sur les motivations du réalisateur (7 minutes).

Thèmes et variations  : excellent module centré sur la musique (5 minutes).

Mes choses préférées : un petit délire de l'acteur-réalisateur pour expliquer que, comme le héros, on à tous nos choses préférées. Vraiment pas essentiel (4 minutes).

 

10 mars 2015

Test blu-ray - THE LOVED ONES

 

THE-LOVED-ONES

 

THE LOVED ONES
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Scénario : Sean Byrne.
Réalisateur : Sean Byrne.
Acteurs : Xavier Samuel - Robin McLeavy - John Brumpton...
Durée : 85 minutes.
Budget : 4 millions $.
Box office : 254 200 $.
2010. Inédit en salles.
Sortie blu-ray : 11 octobre 2011.
ARP sélection - Universal.
 
Résumé
 
Lola, la fille la plus timide du lycée, propose à Brent de l'accompagner au bal de fin d'année.
Comme il avait prévu d'y aller avec Holly, sa petite amie, il décline poliment l'invitation.
Mais Lola n'aime pas qu'on lui dise non.
 
Avis sur le film 
 
THE LOVED ONES s'est construit une réputation flatteuse grâce aux prix récoltés lors de divers festivals de par le monde (Grand prix du jury au festival du film fantastique de Gérardmer en 2011 par exemple).
La trame scénaristique est à priori banale, mais le traitement imposé par le réalisateur australien Sean Byrne va donner une force inattendue au métrage. Il prend le contrepied des films d'horreur traditionnels et inscrit son film dans l'univers coloré de sa jeune héroine. Il installe ainsi une ambiance étrange et perverse. L'inquiétante partition musicale accentue encore la sensation de malaise (magnifique générique final !).
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Les acteurs ont aussi une grande part dans la qualité du film. Xavier Samuel (Riley dans TWILLIGHT -  HESITATION), dont les dialogues se résument à des hurlements de douleur, est irréprochable dans son rôle de victime. Et que dire du duo familial, interprété par Robin McLeavy et John Brumpton. Ces deux là incarnent la folie avec une rare conviction. Une performance impressionnante  !
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Seul léger bémol, l'intrigue secondaire, centrée sur le pote du héros. Elle permet de respirer un peu, mais fait du coup retomber la tension. Un choix narratif assez curieux, qui n'apporte finalement pas grand chose au récit. Mais cette petite faiblesse ne vient pas ternir la grande réussite de ce film dément.
 
Note
 
9/10.
 
Image et son
 
Une oeuvre sublimée par un blu-ray techniquement parfait.
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L'image est remarquable. Couleurs et définition sont au top.
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Les pistes son DTS HD sont diablement efficaces, notamment lors des séquences les plus éprouvantes.
 
Bonus
 
Interviews du réalisateur Sean Byrne, des acteurs Xavier Samuel, Robin McLeavy et Jessica McNamee, du superviseur des effets spéciaux de maquillage Justin Dix et du directeur artistique Robert Webb (50 minutes au total). Quelques extraits de tournage viennent parfois les agrémenter.
Bande annonce du film.
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10 mars 2015

Test blu-ray - JACK REACHER

 

JACK-REACHER

 

 

JACK REACHER

Acteurs : Tom Cruise - Rosamund Pike - Robert Duvall - Richard Jenkins - Jai Courtney - David Oyewolo...

Réalisateur : Christopher McQuarrie.

Scénaristes : Christopher McQuarrie et Josh Olson d'après Lee Child.

Budget : 60 millions $.

Box office : 218,3 millions $.

Durée : 130 minutes.

Sortie cinéma : 26 décembre 2012.

Sortie blu-ray : 23 mai 2013.

Paramount.

Résumé

Un homme armé fait retentir six coups de feu. Cinq personnes sont tuées. Toutes les preuves accusent l’homme qui a été arrêté. Lors de son interrogatoire, le suspect ne prononce qu’une phrase : « Trouvez Jack Reacher. » 

Commence alors une haletante course pour découvrir la vérité, qui va conduire Jack Reacher à affronter un ennemi inattendu mais redoutable, qui garde un lourd secret...

Avis sur le film

On ne peut pas dire que Christopher McQuarrie soit le réalisateur le plus prolifique d'Hollywood. JACK REACHER n'est que son second film, douze après WAY OF THE GUN, un premier essai pourtant plein de promesses. Il faut dire que le bonhomme est plutôt bien occupé par ses fonctions de scénariste renommé (USUAL SUSPECTS. - X-MEN - MISSION IMPOSIBLE). Il est d'ailleurs surprenant de le retrouver aux comandes d'un projet aubudget si  imposant (60 millions de dollars). Les craintes de voir le réalisateur et son univers s'effacer derrière la star Tom Cruise étaient donc légitimes.

Elles sont vite levées dès la mémorabe séquence d'ouverture. J'ai retrouvé tout ce qui m'avait bien plu dans WAY OF THE GUN : une réalisation solide notamment lors de scènes d'actions, pour une fois pas surdécoupées ; une photographie sompteuse; des personnages charismatiques; et une violence âpre et sèche. McQuarrie a malheureusement aussi conservé les deux gros défauts de sa première oeuvre : une intrigue aux enjeux confus et un rythme  parfois languissant (le film aurait gagné à être un poil plus court). On ne boude tout de même pas son plaisir devant le spectacle proposé. Loin de là. Malgré ses 50 ans, Tom Cruise assure en baroudeur inflexible. Robert Duvall est un savoureux complice et apporte la touche d'humanité qui manque un peu au héros. Michael Jay propose un redoutable bad guy (et une vraie découverte), bien plus qu'un Wernor Herzog à côté de la plaque. 

 Des petits défauts donc mais surtout des grosses qualités qui font de JACK REACHER un divertissement d'excellente facture. Le relatif succès du film lui a même ouvert les portes d'une suite, d'ores et déjà annoncée (bonne nouvelle !).

Note

8/10.

Image et son

Une image qui en met plein la vue, même dans les scènes nocturnes. On notera néanmoins quelques petites scènes moins bien définies, comme la rencontre entre Jack et Sandy au magasin. Mais à part ce petit bémol, c'est vraiment superbe.

Une VO DTS HD Master Audio 7.1 qui fait preuve d'une grande subtilité. Tout est savamment dosé pour passer un excellent moment. En comparaison, la VF en simple Dolby Digital souffre forcement de la comparaison, même si elle ne démérite pas.

Bonus

Tout d'abord, un bon point pour l'estéthique du blu-ray. Un très joli boîtier métal, des menus très réussis...on a dans les mains un bel objet.

Les bonus sont fournis et bien foutus.

Deux commentaires audio : Tom Cruise et le réalisateur, puis le compositeur Joe Kraemer.

Un making of de 26 minutes : "Quand Jack débarque".

Un module sur les armes et les combats : "Quand on le cherche, on le trouve" (10 minutes).

Et enfin une intéressante interview de Lee Child, auteur des romans à l'origine du film.

 

10 mars 2015

Test blu-ray - KICK ASS 2

 

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KICK ASS 2

Acteurs : Aaron Johnson - Chloé Moretz - Christopher Mintz-Plasse - Jim Carrey - Morris Chestnut...

Réalisateur : Jeff Wadlow.

Scénariste : Jeff Wadlow.

Durée : 105 minutes.

Budget : 28 millions $.

Box office : 60,7 millions $.

Sortie ciné : 21 août 2013.

Sortie vidéo : 21 décembre 2013.

Universal.

Résumé

Une nouvelle vague de justiciers masqués débarque, dirigés par le colonel Stars and Stripes. C'est ainsi que Kick-Ass les rejoint pour patrouiller. Quand ces super-héros amateurs sont chassés par Red Mist — devenu le « Motherfucker » — seule la tranchante Hit-Girl peut les empêcher de se faire tuer en redevenant la figure qu'elle essayait d'oublier   

Avis sur le film

Après le succès surprise du premier KICK ASS , il était prévisible de voir débarquer une suite. Un exercice toujours périlleux, surtout que l'auteur du premier, le talentueux Matthew Vaughn, laisse la place à Jeff Wadlow, réalisateur du très moyen NEVER BACK DOWN. On pouvait donc légitimement s'interroger.

Le gros point fort du film réside dans la qualité d'écriture de ses personnages, tous plus extravaguants les uns que les autres. A ce titre, la brigade Justice forever du colonel Stars & stripes fait office de magnifique rassemblement d'âmes  perdues....Dans ce contexte, les acteurs s'en donnent bien sûr a coeur joie...Aaron Johnson arrive à être touchant dans son rôle de super héros un peu niais. Jim Carrey est étonnant dans le rôle trop bref du colonel. Une petite résurrection. Les seconds rôles sont tous aussi remarquablement écrits et interprétés : Docteur Gavity, Battle guy ou Night Bitch emportent immédiatement l'adhésion et l'affection du public...Les méchants du film atteignent un degré de folie encore plus impressionnant. A la tête de son armée du mal, Christopher Mintz-Plasse alias Motherfucker est drôle et pathétique à souhait. Le déguisement sado-maso hérité de maman est une brillante idée ! Quant à sa bande de dégénérés, elle restera dans les annales, notamment Mother Russia, version psychopate d'Ivan Drago...

Le scénario tient plutôt bien la route avec des thèmes classiques du film de super-héros : les doutes, la remise en question, les conséquences de ses actes, l'intégration dans la société... A ce titre, la première partie, avec la découverte de la brigade de justiciers est vraiment jouissive. Le film est aussi trash et décompléxé que le premier, que ce soit dans les paroles (attention les oreilles !) ou les actes. Il va même assez loin dans le délire scatologique... Le bât blesse un peu niveau réalisation. On regrette quand même Matthew Vaughn, son remplaçant étant bien moins à l'aise, surtout quand l'action s'emballe.

Néanmoins malgré ses petits défauts, KICK ASS 2 est une suite plutôt réussie qui vous file la banane pendant 105 minutes...c'est déjà beaucoup, en attendant, pourquoi pas, un troisième volet.

Note

7/10

Image et son

Difficile de prendre l'image en défaut...C'est nickel d'un bout à l'autre. Les couleurs bien flashy des costumes illuminent l'écran.Rien à redire donc.  

Côté son, une VF correcte mais non HD. Néanmoins, ça pète dans tous les sens,  mais forcément encore plus en VO HD. Les effets sont superbement spatialisés.

Bonus

Le blu-ray est proposé dans un fourreau contenant 8 jaquettes interchangeables. Un peu gadget mais sympa.

Les bonus en eux mêmes sont conséquents même à la tonalité promo un peu trop voyante par endroits. 

Copieux making of de 49 minutes.

Excellent début alternatif, avec commentaire optionnel du réalisateur.

"Big daddy revient" : scène non tournée mais storybordée, avec commentaire optionnel du réalisateur.

11 scènes coupées ou plutôt allongées avec commentaire optionnel du réalisateur.

"Hit Girl attaque" : focus sur la séquence du fourgon. 

Commentaire audio détendu de Aaron Johnson, Chloé Moretz, Christopher Mintz-Plasse et Jeff Wadlow.

 

10 mars 2015

Test blu-ray - INSAISISSABLES

 

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INSAISISSABLES

Titre original : NOW YOU SEE ME

Acteurs : Jesse Eisenberg - Dave Franco - Woody Harrelson - Isla Fisher - Mark Ruffalo - Mélanie Laurent - Michael Caine - Morgan Freeman ...

Réalisateur : Louis Leterrier.

Scénaristes : Edward Ricourt - Ed Solomon - Boaz Yakin.

Durée : 116 minutes (version cinéma) - 128 minutes (version longue).

Budget : 75 millions $.

Box office : 351,7 millions $.

Sortie cinéma : 31 juillet 2013.

Sortie blu-ray : 2 décembre 2013.

M6 Vidéo.

Résumé  

Un illusionniste, Daniel Atlas, son ancienne assistante, Henley Reeves, un prestidigitateur pickpocket, Jack Wilder, et un mentaliste hypnotiseur aigrefin, Merritt McKinney, sont recrutés par un mystérieux personnage anonyme. Un an plus tard, ils forment « Les Quatre Cavaliers », un groupe d'illusionnistes conduits par le charismatique Daniel Atlas. Lors de leur premier  show à Las Vegas, ils surprennent le public en cambriolant, en direct et à distance, une banque en France et en faisant pleuvoir sur le public les billets de banque volés.  

Avis sur le film  

Le réalisateur Louis Leterrier mène jusqu'ici une carrière hollywoodienne couronnée de succès : HULK, LE CHOC DES TITANS....Avec INSAISISSABLES  ( titre français bien moche de NOW YOU SEE ME), il change de registre en s'attaquant au film de cambriolage décontracté, dont la référence absolue reste le OCEAN'S ELEVEN de Steven Soderbergh.. Une source d'inspiration évidente pour notre Français, qui a tenté d'en reprendre l'atmosphère et la cool atitude, en y ajoutant un élément original : la magie.  

Un élément qui s'accorde particulièrement à sa mise en scène clinquante. Le réalisateur français rend une copie techniquement très propre. C'est fluide et spectaculaire à la fois. Les effets spéciaux se font discrets, ce qui ne gâche rien.

Le scénario est malin et plein de rebondissements mais il ne perd jamais le spectateur en route. Le twist final est même plutôt bien amené et pas éventé une heure à l'avance...

Le rythme assez élévé laisse finalement peu de temps au réalisateur pour développer ses personnages. Ceux-ci sont assez sommairement caractérisés mais bénéficient d'un inteprétation collective tout à fait réjouissante. Les acteurs prennent plaisir à évoluer ensemble et ça se voit à l'écran. Ils sont tous excellents : du jeune Jesse Eisenberg, étonnant d'assurance,  aux vieux briscards que sont Michael Caine et Morgan Freeman (superbe scène entre ces deux monstres sacrés...). Seule  la charmante Mélanie Laurent dénote un peu, dans un rôle il est vrai bien inutile...

Un excellent divertissement donc, qui aura remporté un énorme succès mérité (3 millions d'entrées en France...350 millions de dollars de recettes mondiales).

Image et son  

Une section technique de haute tenue.

Un épatant blu-ray en terme d'image. Le spectacle est total que ce soit dans la lumière des shows ou dans les superbes décors naturels comme La Nouvelle-Orléans...Vraiment au top.

La partie son n'est pas en reste avec des pistes DTS HD percutantes et subtiles a la fois.

Bonus    

Le blu-ray propose deux versions du film : la version cinéma et le director's cut plus long de 12 minutes. Une version longue qui développe essentiellement les rapports entre Mark Ruffallo et Mélanie Laurent.

Making of (16 minutes).

Scènes coupées (32 minutes).

"Une histoire de magie" : petit historique de la magie par l'historien David Kwong (12 minutes).

Excellente interview de Louis Leterrier en français (20 minutes).

Commentaire audio de Louis Letterrier et du producteur Bobby Cohen (vostf).

DVD et copie digitale offerts.

Bande annonce.

Teaser.

 

 

10 mars 2015

Test blu-ray - SAVAGES

 

SAVAGES

SAVAGES
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Acteurs : Blake Lively - Aaron Johnson -Taylor Kitsch - Salma Hayek -Benicio Del Toro - John Travolta...
Réalisateur : Oliver Stone.
Scénariste : Shane Salerno - Oliver Stone - Don Winslow.
Durée : 130 minutes.
Budget : 45 millions $.
Box office : 82,9 millions $.
Sortie ciné : 26 septembre 2012.
Sortie blu-ray : 12 février 2013.
Pathé. 
 
Résumé
 
Laguna Beach, Californie : Ben, botaniste, Chon, ancien Navy Seal, et la belle O partagent tout. Ben et Chon sont à la tête d’un business florissant. Les graines ramenées par Chon de ses missions et le génie de Ben ont donné naissance au meilleur cannabis qui soit. Même s’il est officiellement produit pour des raisons thérapeutiques, ils en dealent partout avec la complicité de Dennis, un agent des stups. Leur affaire marche tellement bien qu’elle attire l’attention du cartel mexicain de Baja, dirigé d’une main de fer par Elena.
 
Avis sur le film
 
Les derniers films d'Oliver Stone n'ont pas décenché un enthousiasme débordant (ALEXANDRE - WORLD TRADE CENTER - W, L'IMPROBABLE PRESIDENT et WALL STREET 2), le réalisateur américain semblait avoir un peu perdu sa vista depuis L'ENFER DU DIMANCHE. Il renoue ici avec une mise en scène nerveuse et multiplie les effets comme au bon vieux temps. Mais malgré son sujet, le film reste étonnament sage niveau sexe et violence. Tout cela n'est pas aussi subversif qu'on pouvait l'espérer on reste un peu sur notre faim. Stone ne va pas pas toujours au bout de ses idées et semble ne pas toujours assumer le côté déjanté de son oeuvre, la fin (dont je ne dirais rien) en est le plus bel exemple. 
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Le plaisir repose donc beaucoup sur les epaules d'un casting aux petits oignons. Le trio formé par Aaron Johnson (KICK ASS), Taylor Kitsch (BATTLESHIP - JOHN CARTER) et Blake Lively (THE TOWN) fait preuve d'une réelle osmose. Mais, comme souvent, c'est le côté obscur de la force qui se taille la part du lion entre une Salma Hayek vénéneuse et un Benicio Del Toro complètement disjoncté. On se souviendra longtemps du personnage de Lado et de sa camionnette de jardinage (brillante idée). John Travolta nous rappelle aussi qu"il peut être très bon quand il est bien dirigé (scène géniale avec Del Toro justement).
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SAVAGES affiche d'indéniables qualités, mais il lui manque un petit quelque chose pour être incontournable. Reste quand même un bon petit divertissement.
 
Note 
 
7/10.
 
Image et son
 
Images top niveau. Sous le soleil de la Californie, les couleurs pètent le feu et on en prend plein les mirettes. Du pain béni pour la Haute Définition.
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Une bande son sauvage qui donne sa pleine mesure lors de quelques scènes mémorables comme le braquage. Les dialogues français ont parfois du mal à se frayer un chemin jusquu'à nos petites oreilles et nous obligent à jouer régulièrement de la télécommande. La version originale est plus équilibrée, et nous permet de profiter au mieux du jeu des acteurs (le doublage français des personnages hispaniques étant, comme souvent, un peu limite).
 
Bonus
 
Des bonus nombreux, qui laissent la parole à un réalisateur omniprésent.
 
Commentaire audio d'Oliver Stone (VOSTF), qui vaut vraiment la peine d'être écouté, tant l'homme ne manie pas la langue de bois.
Commentaire audio des producteurs Eric Kopeloff et Moritz Borman, des scénaristes Shane Salerno et Don Winslow et du chef décorateur Tomas Voth (VOSTF).
Making of pénibement découpé en 5 parties : "la naissance de Savages" ( 2 minutes), "les sauvages" (6'), "pure sauvagerie" (8'), "un tournage de sauvages" (11'), "un montage de sauvages" (4'). 
Avant première du film à Paris (12 minutes). 
Conférence de presse à Paris avec Oliver Stone, Salma Hayek et John Travolta (14 minutes).
Bandes annonces.
 
Dommage de ne pas retrouver en bonus les scènes d'Uma Thurman, dans le rôle de la mère de O, coupées au montage pour réduire la durée du métrage.

 
10 mars 2015

Test blu-ray - KILL THE GRINGO

 

KILL-THE-GRINGO

 

KILL THE GRINGO
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Titre original : GET THE GRINGO.
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Acteurs : Mel Gibson - Kevin Hernandez - Dolores Heredia - Bob Gunton - Peter Stormare...
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Réalisateur : Adrian Grunberg.

Scénaristes : Mel Gibson - Adrian Grunberg - Stacy Perskie.

Budget : 20 millions $.

Box office : 7,3 millions $.

Durée : 85 minutes.

Non sorti en salles.

Sortie blu-ray : 16 octobre 2012. 

Résumé 

Arrêté puis incarcéré dans une prison mexicaine, un homme apprend à survivre dans ce milieu hostile avec l'aide d'un enfant de 9 ans.

Avis sur le film 

Les temps changent. Jadis, champion du box office mondial dans les années 80-90, Mel Gibson a vu sa carrière doucement mais sûrement décliner dans les années 2000. Le controversé LA PASSION DU CHRIST, une arrestation en état d'ivresse, des propos antisémites et des violences conjugales ont finalement eu raison de sa côte de popularité auprès des décideurs du cinéma américain. L'acteur est donc obligé de se rabattre sur des projets moins ambitieux, souvent avec des amis, comme Jodie Foster pour LE COMPLEXE DU CASTOR ou Adrian Grunberg pour ce KILL THE GRINGO. Rappelons qu' Adrian Grunberg a été premier assistant réalisateur de Mel Gibson sur APOCALYPTO. 

Gibson produit le film et a également participé à l'écriture du scénario. Un scénario on ne peut plus classique : un etranger débarque dans un milieu hostile et va devoir s'adapter pour survivre. C'est pas follement original, mais la première partie du métrage est vraiment bien emballée. Efficacement mise en scène, la description de la prison mexicaine d'El Pueblito est pittoresque à souhait. Les différents  personnages composent une faune bigarrée assez réjouissante.  En plus, on a affaire à un Mel Gibson en grande forme. A presque 60 balais, le charisme de l'acteur reste intact et sa gouaille fait souvent mouche grâce à des répliques savoureuses. On s'attendrait presque a voir débarquer Roger Murtaugh au détour d'une ruelle ! Les rôles principaux sont tenus par des acteurs mexicains, et quelques têtes bien connues des amateurs de cinéma , comme Bob Gunton et Peter Stormare, se joignent à eux pour des passages finalement assez brefs.

Il est juste dommage qu'à partir du moment où on sort de la prison, la tension retombe et le film s'essouffle un peu. Mais on tient quand même là, un bon petit divertissement, et c'est déjà pas mal.

Note 

7/10. 

Image et son 

On est clairement pas dans le top du format blu-ray, mais l'ensemble reste suffisament bien torché pour séduire l'oeil. La définition est fluctuante, mais les couleurs sont chaudes et font bien sentir la chaleur du soleil mexicain.

Côté son, c'est plus convaincant avec des pistes HD qui font le boulot plus qu'honorablement. 

Bonus 

Aucun bonus pour ce sympathique direct to video. 

 

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